Ephèbe
samedi 28 octobre 2017
Cour du Cloître
Chansons pop aux néons clignotants / Entre dance et variétés / Chansons d'aubes
La pop a revêtu la possibilité de se parer de la langue Française depuis quelques années. Malheureusement peu sont nombreux à avoir compris l’importance des sous-textes d’Etienne Daho qui ne confondait jamais légèreté et frontalité. Ephèbe est un projet marqué : esthétiquement, dans les gestuelles, les absences précisément d’inter-lignes. Un mouvement de danse ou Axel choisit de parler lui et des autres, de genres qui se troublent dans les nuits blanches, des perditions qui sont libération. Un constat implacable de cette génération X et Y, où il n’est plus acceptable de s’essuyer les pieds sur le paillasson. La pop se doit d’être immédiate, les histoires d’amour doivent se raconter du point de vue homo et hétéro car la seule importance ce sont les cœurs qui battent. Ephèbe fait lui un pari audacieux et précieux dans le propos : l’insouciance ne doit jamais masquer nos combats.